Bonjour tout le mooonde !

Bon, enfin, je me lance dans cette fan-fiction, basée sur le forum AOC et très inspiré de SAO. Cela fait plusieurs mois que j'y pense, mais maintenant que j'ai au moins le temps de m'occuper d'une fan-fiction à long terme, je me suis dit … pourquoi pas ? Si jamais ce chapitre d'introduction plaît, je me lancerais sûrement dans une fan-fiction à long terme ♫ ! Navrée si ce chapitre n'est pas très propre et soigné, mais vu que ce n'est qu'un test, je ne me suis pas appliquée autant que je l'aurais voulu. Bonne lecture et merci de votre attention ♥ !

Soyez indulgents; ça fait pas mal de temps que je n'ai pas écrit, donc j'ai un peu perdu la main. Il est possible qu'il y ait des fautes de frappes même après relecture, donc n'hésitez pas à me les signaler!

Toute critique sont acceptées, tant qu'elles sont constructive. ^w^

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Je m'appelle Keiji Kagamine, un jeune adolescent de 17 ans, l'un des survivants d'Age Of Ciryon. Pour les curieux, les ignorants, ou ceux qui ont tout simplement vécus la même chose que moi, écoutez mon histoire.

La mort. Cette chose, qui intrigue et fait tant peur à la fois. J'ai porté ce poids, ce poids de cette atroce peur qu'est la mort. Elle existe, sans vraiment être là. Et pourtant, cette chose, m'a bel et bien collé à la peau jusqu'à me faire devenir plus fort. Vous pensez que je raconte des bobards ? Sachez qu'il n'en est rien. Un monde virtuel, à su devenir le monde réel, le temps de quelques années. En 2022, à Tokyo. Un créateur de jeux-vidéos du nom de Yamachiko Tsugoto, directeur d'une grande société de jeux-vidéos, la société Eden crée un nouveau type de jeu révolutionnaire, exclusivement au Japon : Les VRMMO* (Virtual Reality Massively Multiplayer Online) ou bien « Réalité virtuelle en ligne massivement multijoueur ». Ce nouveau type de jeu nous promettait une magnifique expérience avec le plus de réalisme possible. Et pourtant... voir la mort telle qu'elle était, donner la mort à des gens, ce n'était pas ce que je voulais...

(*Les VRMMO sont des jeux qui plongent directement le joueur dans le jeu avec le plus de réalisme possible au niveau des sensations, des graphismes, etc...)

Enfin, revenons au contexte actuel, voulez-vous ?

Le premier jeu, Age of Ciryon, est sorti cet été, le 4 juin 2022. Pour la première fois au Japon, un transport en commun permet de mêler univers imaginaire et réalité dans un voyage qui s'avérait merveilleux. Transport portant le nom de XVI.XX.IV, ce train à l'allure sombre désigne une avancée capitale dans la technologie du Japon. J'en étais content, voire même ; très content. C'est pourquoi j'ai commandé l'un des tickets preniums, qui coûtaient une bonne fortune. En y réfléchissant, je suis fort bien heureux de ne pas avoir emmené ma sœur Aiko avec moi. Passons alors au plus important... : le jour de mon embarcation. Chers lecteurs, laissez-moi vous emmener dans ce monde qui a tué plus de 3 000 innocents : Age Of Ciryon.

***

«  Keiji... Keijiii... ! Je suis encore en train de dormir, mais une voix me parvient. C'est la voix d'Aiko, mais je n'ai pas la force de me réveiller. Je cache ma tête sous mon coussin, ignorant ses appels incessants. … Vas... en retard... pour.... train... Ciryon ! » Je n'entendais ses mots qu'a moitié, mais ce que j'entendis était assez pour me réveiller. J'allais rater mon train ?! Mais quelle heure était-t-il, d'ailleurs ?! Je me réveille brutalement, les yeux écarquillés, cherchant des yeux mon réveil, pendant que ma sœur se tenait près de moi, les bras croisés, l'air sévère et boudeur.

« Keiji !
▬ Désolé, Aiko... je me suis endormi tard, hier soir.
▬ T'es qu'un crétin ! Il est déjà 6h30 et ton train part à 7h15 !
… ?! » Je récupère mon réveil au pied de mon lit, et je vois l'heure. 6H30 pile. Je pousse un cri de terreur et j'envoie valser mon drap, sautant de mon lit en bousculant ma sœur au passage, lâchant un ''pardon'' pressé. Je file à la douche, et je me lave en 10 minute chrono, hurlant à cause de l'eau froide. Cette fichue panne d'eau chaude tombait vraiment mal ! Une fois séché, je sors de la salle de bains en trombe. Je descends les escaliers en courant, récupérant une pile de vêtement soigneusement préparée par ma mère. Je m'habille au passage, manquant de retomber plusieurs fois et de me cogner, sous l’œil hilare de ma sœur. J'enfile vite fait mes chaussures en me coiffant devant le miroir, récupérant mes clés et une tartine beurrée. Je soupire. Il me manque quelque chose, mais je n'ai pas le temps de m'attarder. Je regarde l'heure. 6H42. Réfléchis... ! ... Mes affaires ! Je me presse alors encore plus, allant récupérer mes affaires et mon téléphone, déposant un baiser sur la joue de ma sœur au passage.

« Ne fais pas de bêtises, Aiko.
▬ T'en fais pas, j'ferais attention !
▬ Je dois y aller, alors n'oublie pas de fermer la porte à mon passage !
C'est comme si c'était fait, crétin ! »

Je sors de la maison en courant, allant jusqu'à la gare à pied. Je devais y rejoindre des amis, mais ils n'ont pas pu se payer les tickets à temps, malheureusement. Enfin bon, ce sera pour une prochaine fois. Lorsque j'arrive à cette fameuse gare, une foule immense s'y trouve, me faisant ravaler ma salive. Quel monde... Le train était-t-il assez grand pour accueillir autant de monde ? Heureusement que j'étais parmi les premiers a avoir commandé... Je me cogne alors contre quelqu'un et lorsque je relève la tête,  je vois qu'un agent me tend sa main, les sourcils froncés.

« Votre ticket, s'il-vous-plaît. 
▬ P-Pardon... Hein... ? Ah.. Ah ! Euh, le voici ! » Je cherche dans ma sacoche avec empressement pendant plusieurs minutes avant de lui donner le ticket, un sourire gêné aux lèvres. Le gardien s'écarte en me laissant passer, ouvrant les portes de ce train à l'allure étrange. Ils ressemblait aux anciens trains de l'époque, de couleur noire corbeau. Mais malgré ça, cette apparence lugubre ne me fit pas reculer et me fit même ricaner. Il était temps de profiter de cette nouveauté attendue depuis trop longtemps. Je monte alors dans ce train, parcourant les wagons à la recherche d'une place de libre. Il y avait franchement de tout, ici. Des enfants, des parents, des adolescents... Je regarde un peu partout, presque émerveillé par ce paysage. C'était si immense... !

Je trouve enfin une place de libre, à côté d'une fille et un autre garçon. J'en profite alors pour m'installer, tandis que la fille, en me remarquant, m'aborde avec un grand sourire.

« Je vois qu'on à pas peur d'y aller seul !
▬ Lucia, qu'est-ce que je t'avais dit ! Excuse-là, mademoiselle n'a pas le sens des politesses apparemment.
▬ Mais … grand-frère !
▬ Hein ? Oh... Pardon, je suis dans la lune. Ce n'est rien, je suis habitué. J'ai une sœur plutôt impulsive, alors...
▬ Eeeeh ?! C'est censé vouloir dire quoi, ça ?! En tout cas, c'est rare de voir des voyageurs non accompagnés. Enfin passons. Je m'appelle Lucia Smith. » Réprima la jeune demoiselle aux cheveux bruns et aux yeux verts, les bras croisés, et un air boudeur au visage. Le garçon aux cheveux roux et aux yeux de feu lui met une tape sur l'épaule, les sourcils froncés. Je souris d'un air plutôt gêné, non habitué d'être abordé pareillement dans un cadre hors familial.
▬ Enchanté. Je m'appelle Keiji... Keiji Kagamine.
Oooh ! Trop coooool !! C'est comme dans les vocaloid, tu as vu, Lucas ?!  » Son frère sourit d'un air gêné, sûrement désespéré de l'attitude de sa sœur. Je ne fis que sourire d'un air gêné, me frottant l'arrière de la tête. Soudain, un individu portant un sweat-shirt tout de gris, masquant son visage et ses cheveux d'argiles, passa a côté de nous. Ses yeux bleus perçants nous regardaient un à un à travers sa frange, tandis qu'un silence s'installa. Je n'avais jamais vu une personne pareille. Pourtant, cette personne était magnifique. Oui, cette apparition étrange... je m'en souviens... comme si c'était hier. Elle alla s'installer seule au fond même du train, ne pipant pas un seul mot. Tout le monde la dévisageait, et si cette apparence atypique m'intriguait, c'est surtout son attitude fuyarde qui m'inquiétait presque. Elle avait l'air tout droit sortie d'un monde de jeux-vidéos.

«  Dis, dis … Lucas ! T'as vu cette fille bizarre, tout-à-l'heure ?
▬ E-Euh... O-Oui... » Fit Lucas, sûrement aussi intrigué que moi par cette étrange apparition.

Plus loin encore, se tenaient quatre individus atypique. Une jeune demoiselle à la chevelure rousse et presque rouge, aux cheveux courts et aux yeux d'or, accompagné d'un jeune homme à la chevelure noire et aux yeux bleus, bien taillé, et portant des lunettes. En face, il y avait une fille bien plus jeune encore, aux cheveux de couleur sable et aux yeux roses, alors qu'a côté se tenait une silhouette camouflée, elle aussi cachée par une capuche. Un peu plus loin, se tenait un jeune homme aux cheveux bruns d'une couleur presque or, aux yeux d'un rouge terne, presque orangé. Il était plus imposant, mais ne semblait pas agressif. Eh bien, il y avait des personnes de tout genre... Ce petit groupe de cinq était plutôt silencieux, mais … cela ne cessait de m'intriguer. Ils semblaient différents de ces autres personnes banales. Enfin, sûrement me faisais-je des idées à cause de toute la joie ressentie.

Soudain, une voix robotique retentit, me surprenant au passage.

« Le train va démarrer. Je répète, le train va démarrer. Installez-vous confortablement. Que personne ne sorte du train. Je répète, installez-vous confortablement, et que personne ne sorte du train. » La foule dehors hurle plus fort encore, euphorique. Je regarde par la fenêtre, toujours aussi surpris par cette foule. Cependant, un grand sourire naît sur mes lèvres. C'était enfin l'heure d'y aller... enfin !

«  Lucas !! On va enfin y aller !
▬ Yep, enfin !  » s'exclama le rouquin, fier d'être parmi les premiers voyageurs. Soudain, les portes se refermèrent, et un grand sifflement retentit. Le train démarra alors à toute vitesse en sifflant, nous embarquant alors tous dans ce monde dont nous avions tous rêvés jusqu'à maintenant. Cependant, ce monde était-t-il aussi idéal qu'il prétendait l'être ? Malheureusement, la réalité n'était pas celle que nous imaginions, dans cet univers atypique et fantastique. Et ça, nous ne le savions pas encore.

Du moins, pour le moment.